Saint-Pierre-et-Miquelon

Au petit matin, départ dans un petit avion pour Saint-Pierre-et-Miquelon.

Z’étions quatre dans l’avion, plus deux pilotes. C’est le mois des brumes sur Saint Pierre-et-Miquelon. À notre arrivée, on a failli être détournés sur Terre Neuve tellement le brouillard été épais sur l’île. Heureusement nous avions un pilote chevronné aux commandes et nous avons pu atterrir. S’en est fallu de peu…

Alexandra nous reçoit et nous dînons au restaurant "L’essentiel", notre base pour les jours à venir. Nous retrouvons Henri Lafitte, une figure locale qui s’implique depuis toujours sur cette île. Transmission oblige. Nous nous étions déjà rencontrés, il y a quelques annéess au Pays basque à Saint-Palais. Il n’est pas pour rien à notre venue.

On visite dans les premiers jours le musée de « L’Hermitage » qu’on nous a chaleureusement recommandé. Il raconte l’histoire de l’île. Chaque pièce visitée fait état de l’histoire de la vie des habitants de l’île. La pêche artisanale et industrielle, le commerce, l’imprimerie, la santé, les pratiques religieuses, la communication.

Henri Lafitte et Marie-Andrée Joegger nous reçoivent dans leur joli maison pour un entretien. Henri nous raconte ce qui a bougé ici depuis quelques années. Henri est un auteur compositeur de chansons qui travaillent la mémoire….

Michel Decheverry

On est presque sur le retour de notre périple îlien. Nous décidons de visiter Miquelon. Henri Laffite nous avait recommandé de rencontrer Michel Decheverry, un habitant de Miquelon. Une visite dans son salon. Il est commerçant à la retraite. Musicien amateur.

Et puis, c’est notre dernier jour. Nous sommes reçu par l’équipe des « Tranboréales ». Un dernier repas autour des accents à la radio. Y en a t-il des locaux ? Nous repartons le cœur léger et les bagages bien remplis d’accents et de belle nature. Une escale à Montréal avant de rejoindre Toulouse et de rentrer au bercail à Nay.

Prises de sons, photos, montages et coeur à l'ouvrage : André Minvielle, Marina Jolivet, Juliette Minvielle