Le coureur de fonds
André Minvielle
Il court, il court Non, c’est pas l’furet Il court, il court Non, c’est pas d’fureur Il court, le cours Non, c’est pas l’fauché Il court, le cours Le spéculateur Droit devant (dre), il vend (tre) Trafiquant (tre), d’art gens (dre) Garde fou (lée), sans air (bag) Il Euro (bank), s’empresse (céde) Sans bruit, de sang froid, sans cesse S’opèrent jachères, machines, Courtiers, coursiers Chères amitiés lachées, Payées des p’tits papiers J’achèt’, j’m’achète. Manadge, meinats, manège La course aux anonymes, économimes Même unanimes, fric, frime Je dis non, je préfère les clowns aux clones C’est l’crack des bourses et des villes C’est l’choc : vitesse inutile L’homm’ fauch’ son blé , j’alusine, mais J’extracte la strophe, j’all factise, Quand les liasses entrainent ... La pluie, ne fait plus de claquettes Depuis belle lurette faut des pépètes, L’homme a son home training, Dans son appartement clean Mastricht, standing. Debout, les cailloux, les gueux, Les déshé-rités-ritiers roulez, boulez, Les enfants baillonés, damnés.
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